Le sentiment d’être là… sans vraiment l’être. Ségnant dégaine son nouveau morceau « fantome » comme on dépose un journal intime sur la table, ouvert à la page la plus douloureuse. Ici, pas de masque ni de façade : c’est à vif que l’artiste d’Arcachon raconte l’invisibilité sociale, cette sensation d’exister sans qu’on vous voie. « Je suis qu’un fantome, isolé, oublier » lâche-t-il d’un souffle glacé, suspendu sur une prod éthérée. Tout est fait pour plonger dans l’émotion brute : le clip, tourné en extérieur, abandonne les artifices pour filmer un Ségnant seul, face caméra, comme s’il nous fixait droit dans l’âme. Pas besoin d’artifices quand on a un message qui claque aussi fort que le silence. Une claque sensible et sincère, servie par This is Riviera.
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« En ce moment je donnerai tout pour ton sourire » – LUMIDYA
L’art du vrai, version Ségnant
Derrière cette silhouette discrète se cache un artiste au verbe affuté. Rappeur engagé et poète assumé, Ségnant construit, titre après titre, une œuvre sensible qui mêle mélancolie, critique sociale et influences venues tout droit des mangas. À mi-chemin entre Kery James, Soprano et Keurta, il façonne un rap qui ne triche pas, où chaque mot cherche à recoller les morceaux d’un monde souvent trop dur. Mais Ségnant, ce n’est pas qu’un son : c’est tout un univers à part entière, qu’il partage aussi bien dans ses morceaux que sur son compte Instagram, où l’on découvre ses inspirations, ses pensées, ses visuels. Sa communauté s’y retrouve, et pour cause : il parle vrai, il parle d’eux. Des clips sont déjà en préparation, preuve que l’ombre n’a pas fini de danser sous les projecteurs. Abonnez-vous à sa chaîne YouTube et jetez un œil à son Instagram, il y a de l’or à découvrir entre les lignes…
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