On vous présente cette parodie très réussie du film culte « La haine »…
Ce blaze ne vous dis peut-être pas grand-chose et pourtant il avait fait un buzz énorme il y a quelques années. Rappelez-vous, Pink Kalash est le rappeur qui avait amené le rap de la street vers un univers LGBT avec son clip « Le clip qui fait mouche ». Aujourd’hui, Pink Kalash de son vrai nom Jean Pascal Zadi revient avec un nouveau clip et c’est « Carrément Craignos ».
En effet, ce clip est inspiré par la série de Jean Pascal Zadi « Carrément Craignos ». Avec ses acolytes Jérôme Guesdon « Tito » et Lotfi Labidi « Sam » Pink Kalash nous offrent une parodie du film culte de Mathieu Kassovitz « La Haine » sorti en 1995. Comme dans le vrai film, les scènes de ce clip réalisé par Pink Kalash lui-même, sont tournés en noir et blanc et les personnages nous font penser à ceux du film original. Au mic, les trois acolytes rappent un texte amusant entrecoupé par de mini-scènes parodiques. En gros, avec ce clip, Pink Kalash rend hommage au film « La haine » et à culture Hip-Hop en général sur une prod très West-Coast de Sylvain Obriot.
À lire aussi : 5 choses que vous ne savez pas sur « LOL, qui rit, sort ! » sur Amazon Prime
Qui est Jean Pascal Zadi alias Pink Kalash ?
Né de parents ivoiriens le 22 août 1980 à Bondy en Seine-Saint-Denis, Jean-Pascal Zadi a grandi à Ifs, en Normandie. Après avoir obtenu son baccalauréat littéraire et un BTS en communication, il a brièvement étudié au Cours Simon, mais a rapidement abandonné après avoir été découragé par ses professeurs. Il s’est alors tourné vers la musique, formant le groupe « La Cellule », et a commencé à réaliser des clips et des documentaires. En 2004, il a réalisé son premier documentaire, « Des Halls aux bacs », qui suivait les parcours de rappeurs indépendants, dont Sefyu et Youssoupha. Cette même année, il a cofondé la société de production Gombo Productions avec son ami d’enfance, Geoffroy Dongala. Avec un budget de seulement 5000 euros, il a réalisé son premier long-métrage, « Cramé », en 2008, suivi de « African Gangster » en 2010 avec le rôle principal le rappeur Alpha 5.20. Ce film s’est vendu à 10 000 exemplaires en vidéo. En 2011, il a produit son film « Sans pudeur ni morale » sous sa nouvelle société de production, Douze Doigts Production, avec des apparitions de Thomas Ngijol, Fabrice Eboué, Mokobé et Alibi Montana. Il a également publié un roman intitulé « Bastos à crédit » en 2014 et coanimé une émission de radio sur Le Mouv.
Cependant, il a véritablement connu le succès en 2020 avec le film « Tout simplement noir », qu’il a coréalisé avec John Wax. Ce long-métrage, qui a rencontré un grand succès en salles et a été salué pour son message en résonance avec l’actualité et le mouvement Black Lives Matter, lui a valu plusieurs nominations et prix, dont le prix du meilleur espoir masculin aux César ainsi que le prix du public au Festival international du film de comédie de l’Alpe d’Huez.
S’agit-il d’un caricaturiste ou d’un véritable rappeur ?
Franchement la réponse, on ne l’a pas. On sait juste que Jean Pascal Zadi alias Pink Kalash est un acteur et un humouriste bourré de talent qui a fait et baigné dans le rap depuis son jeune âge. Il pose de puissants couples et excelle en parallèle dans l’humour et les parodies. I lest donc un acteur rappeur polyvalent qui joue sur tous les plans et s’en sort grâce son talent.