Baltus fait son grand retour avec un morceau intense, « Korky », extrait de son récent EP « Füss ». Ce titre, produit par Ashura, pulvérise les limites en mêlant Drum and Bass, dans une signature sonore qui embrase l’atmosphère. Entre rythmes effrénés et lyrics percutants, Baltus nous entraîne dans un monde où les excès de la nuit et de la jeunesse règnent en maîtres. Lorsque la fête prend une dimension plus sulfureuse, le morceau ose aborder des thèmes sans détour : « Les filles bien, les escortes, trop de projets… » La nuit devient un vertige où l’on boit jusqu’à vaciller. Le clip, conçu comme une véritable fresque visuelle, multiplie les lectures possibles. On y suit un personnage principal happé par un mode de vie effréné, rythmé par l’abus de fêtes, de drogues, de travail et de relations toxiques, jusqu’à une ultime échappée vers la lumière. En parallèle, un couple se déchire sous le poids d’une soirée trop longue, glissant de l’amour à la trahison. Baltus, quant à lui, apparaît comme une figure énigmatique, presque hors du temps. Présent à des moments-clés, il semble détenir les clés du récit : il révèle l’infidélité, puis clôt ce cycle infernal. Une immersion, une vibration : un condensé de jeunesse enivrée par l’obscurité. This is Riviera vous invite à plonger dans cet univers unique.
« Les filles bien, les escortes, trop de projets… » – Baltus
Un projet dense, un artiste à part
Baltus s’est rapidement imposé comme une force créative sur la scène musicale, avec un style audacieux et sans concession. Influencé par la Drum and Bass autant que par le hip-hop, il s’inscrit dans une génération qui ose tout. Avec l’EP « Füss », il signe un projet de cinq titres à l’identité forte, pensé comme un voyage immersif. « Avec mon ingénieur du son Vakess, nous avons travaillé des transitions soignées afin d’assurer une fluidité et une cohérence tout au long du projet » confie-t-il. Le projet explore deux facettes de son univers : des morceaux plus techniques comme « Korky », « 0.0.0.0.0.0 » ou « Uhlenhaut », dans lesquels l’artiste plonge au cœur de ses obsessions, et d’autres plus accessibles, à l’image de « Rent » ou « s.p.c », qui ouvrent les portes de son monde aux non-initiés. Tout au long de l’EP, les émotions oscillent : entre rêve et cauchemar lorsqu’il confie avoir « fait d’mes rêves un cauchemar », entre ambition et désillusion quand il affirme « j’veux la Uhlenhaut, pas la Maybach », ou encore entre arrogance brute et humour noir avec des phrases comme « pas besoin d’la supercar, elle suce ma supacock ». Mais derrière les punchlines crues, une douleur sourde traverse le projet. Baltus se décrit comme « un amas de terre », baigné dans le sang, à qui il faut du courage pour retirer ses propres pansements, et avoue être profondément marqué par le monde qui l’entoure, en confiant simplement : « j’vois trop d’peine dans l’regard des gens ». 2025 commence à peine, et on parie que Baltus n’a pas dit son dernier mot. Gardez un œil sur lui !
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