Pas besoin de jouer les devins pour savoir que CEF a mis les petits plats dans les grands pour boucler sa série « AIDQCDLC #5 ». Derrière un feu de camp, la mer en toile de fond et un homard qui grille lentement pendant qu’il sabre le champagne comme un pirate sur son île, le rappeur savoure sa victoire avec un air de survivant au goût bien affûté. Pas de surjeu, juste de l’intime, du vrai, du brut : « Je te dis que je vais bien mais je ne te dis pas tout » lâche-t-il, l’œil franc, le verbe précis. Ce cinquième freestyle, aussi court que percutant, marque la fin d’une série pensée comme un journal de bord artistique, où chaque minute trente vaut son pesant d’efforts. Derrière la caméra, le regard toujours affûté de Sandro Pinto capte l’instant avec élégance, pendant que NidSound soigne les détails sonores depuis les studios HotSauceStudio. Un dernier coup de maître, signé This is Riviera.
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« Je te dis que je vais bien mais je ne te dis pas tout » – CEF
CEF, travailleur de l’ombre devenu lumière
Il y en a qui carburent à la chance, CEF préfère le carburant à base d’endurance, de doutes, et de nuits à tout recommencer. Chaque épisode de « AIDQCDLC » est un petit fragment de sa route, gravé dans l’urgence et la précision. Cette série de freestyles, pensée comme un carnet de bord à ciel ouvert, dit tout haut ce que d’autres cachent derrière des artifices. Pas de rôle à jouer, pas de posture : juste un mec vrai, qui avance à force de volonté et de travail. Loin des paillettes instantanées, CEF sculpte son parcours à la main, mot après mot, image après image. Clippés avec exigence par Sandro Pinto, peaufinés dans les moindres détails au HotSauceStudio, ses morceaux respirent la maîtrise et l’authenticité. Maintenant que le rideau tombe sur ce cinquième et dernier épisode, l’artiste semble prêt à passer à l’étape suivante. Nouveaux sons, nouveaux formats… le terrain de jeu s’élargit. On vous conseille de bien attacher vos ceintures : CEF n’a clairement pas dit son dernier mot. À suivre de très près.
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