Jogging Umbro, Club Dorothée en fond, Frizzy Pazzy plein les poches : Beubeu débarque avec « Je m’appelle Kevin », un hommage tendre et décalé à toute une génération coincée entre les boums de CM2 et les statuts MSN. Le morceau, deuxième épisode de son Éphéméride musical, évoque ces Kevin d’hier, d’aujourd’hui, et même ceux qui ne s’appellent pas Kevin mais qui ont grandi dans cette époque faite de slows maladroits et de Game Boy Color. Le clip, réalisé par François Lamoureux, respire la sincérité brute : on y retrouve Beubeu dans un atelier de bois, clavier en main, entouré de musiciens qui sculptent la nostalgie en direct, au fil des notes. « J’ai peut-être pas le cœur opaline mais je souris comme dans les magazines », glisse-t-il avec une tendresse désarmante. Une madeleine de Proust version électro-pop, à savourer sans filtre. Une exclusivité signée This is Riviera.
« J’ai peut être pas le cœur opaline mais je souris comme dans les magazines » – Beubeu
Beubeu, le bricoleur d’émotions au prénom bien trempé
En bon troubadour des temps modernes, il alterne entre Nomad Sessions et Éphéméride musical, distillant ses histoires dans un format aussi original qu’addictif. Pas besoin d’en faire des caisses : son clavier parle, son verbe accroche, son prénom change à chaque titre, mais l’émotion, elle, reste fidèle au rendez-vous.
Depuis quelques temps, Beubeu construit son univers à coups de chansons-prénoms aussi singulières que savoureuses. De « Sophie, sophistique moi » à « Où sont les Daniel ? », chaque morceau sonne comme une carte postale adressée à nos souvenirs, avec cette French touch un peu dévergondée qui fait son charme. Dans « Je m’appelle Kevin », il assume un style plus épuré, porté par des textures synthétiques léchées, quelque part entre Dominique A et French79, avec une sensibilité qui évoque Kavinsky ou même Gorillaz. Pour ne pas rater la suite de ses aventures prénommées, un seul mot d’ordre : abonnez-vous, suivez-le, bref… branchez-vous sur Beubeu avant que le modem ne coupe.
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