Aurons-nous enfin le fin mot de cette histoire ?
Il y a quelques jours, nous partagions sur nos réseaux sociaux une vidéo publiée par le label Feel Hit, créé par Syriina et AnyRiad. Les deux artistes y condamnent clairement la star d’avoir volé une de leurs chansons. Si jamais vous voulez un récap de cette histoire, on vous glisse la vidéo ci-dessous…
La réponse de Zaho >>>
Aujourd’hui, la chanteuse Zaho engage donc des poursuites contre les deux jeunes artistes qui ont d’ailleurs supprimé leur vidéo depuis. Lors d’un courrier au média PureCharts, elle répond…
Dans l’article intitulé « Zaho accusée de plagiat par deux chanteuses, « preuves à l’appui » », je suis accusée, sans aucune retenue et sans aucun contradictoire, d’avoir « volé » un extrait de la chanson de deux artistes – Anyriad et Syriina – dans mon titre « Marié », inclus dans l’album « Résilience ».
Je démens fermement et formellement cette accusation de « plagiat », qui m’affecte d’autant plus que j’ai un grand respect pour les auteurs et les artistes et que je ne ferai donc jamais une chose pareille.
II me semble donc nécessaire de rappeler quelques éléments de contexte, à savoir qu’en décembre 2019, l’ancien éditeur de Madame Anissa LARGUECHE (dite Anyriad) a accepté que la topline et un couplet du titre « Désolé » soient repris dans ma chanson « Marié ». Il n’y a donc pas eu de vol ni de plagiat, mais une reprise autorisée par le titulaire des droits. C’est d’ailleurs pour cela qu’Anissa LARGUECHE (dite Anyriad) est créditée en tant que coauteur de ce titre
Quant à l’absence de rémunération dont Syriina et Anyriad se plaignent, il est d’usage que la cession des droits sur une topline soit rémunérée par une quote-part des droits d’auteur générés par l’exploitation de l’oeuvre finale, versée via la SACEM au profit du « topliner », et non par une rémunération forfaitaire au moment de la cession.
A cet égard, le nouvel éditeur de Syriina et Anyriad négocie des quotes-parts de création à déclarer pour chacune d’elles. Quant à l’avocat qu’elles ont mandaté pour négocier à l’amiable un paiement que j’aurais refusé, j’indique que mon Conseil lui a répondu afin de rétablir la réalité des faits et entériner, avec le nouvel éditeur, l’accord convenu initialement avec l’ancien.