Impossible de savoir s’il est encore saoul ou déjà réveillé, mais Siboir signe ici une errance rythmée qui sent le vécu, et l’essence. Dans « Trop Grosse Soirée », tout est flou sauf les sensations : la ligne de basse titube, les nappes synthétiques planent, et lui, seul face à la caméra, vacille sans jamais tomber. « Ça sent l’essence je rentre en transe » lâche-t-il, comme un mantra de lendemain embrumé. Pas besoin de figurants ni de feux d’artifice : la caméra l’accompagne dans une journée molle, hypnotique, presque absurde, entre lucidité et reste de fête. Une gueule de bois transformée en déclaration d’existence, où le spleen devient stylé. Et croyez-nous, This is Riviera n’a pas cliqué au hasard.
« Ça sent l’essence je rentre en transe » – Siboir
Siboir ou la méthode simiesque du futur
Certains se prennent pour des rois, Siboir se revendique « Maître Primate Suprême ». Un titre aussi décalé que son univers, où chaque son est un clin d’œil cosmique et chaque clip une expérience sensorielle. Avec son charisme intergalactique et sa vision simienne de l’art, Siboir construit une discographie ovniesque. La suite ? Elle s’écrit dans les étoiles et sur ses réseaux, que vous feriez bien de suivre dès maintenant.
En 2024, il nous offrait « Une démo à la recherche d’oreilles curieuses », un EP de sept titres déroutants comme « Les arbres », « Fuir » ou « Evasion », autant de tentatives pour échapper au réel par le son. Ce n’est pas juste de la musique, c’est une expérience multisensorielle où le bizarre est la norme. Surveillez Siboir, il prépare déjà le prochain atterrissage.
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