On entend les embruns avant même les premières notes. Avec « PILHOÙ », extrait de leur album éponyme, KAOLILA n’invite pas, elle embarque. Direction les confins d’une Bretagne sauvage, bercée par des guitares nerveuses et un violon qui chante comme un goéland libre. Ce morceau, à mi-chemin entre une complainte folk et une secousse rock, est un hommage vibrant aux âmes indomptables. Et le clip n’est pas en reste : ambiance à la fois surannée et magnétique, visages masqués et silhouettes comme sorties d’un rêve ancien. C’est beau, c’est étrange, c’est réussi. Derrière la caméra, Miguel De Brito orchestre un voyage visuel à contre-courant. Sous la bannière du label ArFolk, qui défend fièrement la musique bretonne dans toute sa richesse, KAOLILA fait entendre un chant de révolte tendre et racé. Bref, une sacrée gifle iodée. This is Riviera vous recommande chaudement cette traversée.
Des racines, des combats et un futur à suivre de près
Nées de la mer et du feu, les voix de Faustine Audebert (chant, basse), Marion Guen (chant, percussions) et Katell Kloareg (chant, percussions), portées par le violon incandescent de Nicola Hayes et la guitare vibrante de Doniphan Laporte, composent un équipage rare. KAOLILA, c’est d’abord une aventure humaine, une sororité musicale nourrie d’histoires, de révoltes et de voyages. Sur scène comme en studio, leur complicité explose et donne naissance à une énergie brute, transcendante. Et ce n’est qu’un début : KAOLILA trace sa route avec déjà de nombreuses dates à venir.
Depuis le 29 novembre 2024, leur premier album « PILHOÙ », huit titres à la fois fougueux et habités de « Ar sorserez » à « Jane Addams » – déroule un tapis de récits épiques. Alors, que vous soyez de passage ou déjà conquis, foncez vous abonner à leurs réseaux pour ne rien manquer de la tempête à venir…
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