Minuit n’est plus une heure, c’est une faille. Avec « Midnight », extrait du projet « Belladonna Love – L’Aube », Persephone’s Revenge fait danser les âmes égarées sur les braises d’une introspection brûlante. Ce morceau auto-produit par le duo se déploie comme une incantation : voix hantée, textures synthétiques et souffle dramatique tissent le récit d’un être livré à lui-même, en quête de lumière au cœur d’un monde éteint. « Cause I’ve been on my own at midnight, I’ve been tryna feel the sunlight » confesse la narratrice, comme on jette une bouteille à la mer. Le clip, réalisé par Klément Huko et produit par le studio YOKA, donne corps à ce vertige : silhouettes vacillantes, paysages mentaux et visions nocturnes s’entrechoquent dans une esthétique aussi sombre que magnétique. This is Riviera vous embarque dans cette nuit sans sommeil.
« Cause I’ve been on my own at midnight, I’ve been tryna feel the sunlight » Persephone’s Revenge
Une tragédie moderne sous stroboscope
Derrière ce projet incandescent se cache un duo mythologique et furieusement contemporain : Hiero, incarnation enragée de la déesse Perséphone, et Eaurra, âme damnée guidée par sa promesse. Ensemble, ils forment Persephone’s Revenge, une entité scénique qui transforme chaque performance en rituel. Leur premier album « Belladonna Love – L’Aube », sorti le 26 avril 2024, est une véritable messe noire électropop, où l’intime flirte avec le sacré. En dix titres, ils réécrivent la chute et la renaissance, nourris par les fantômes de Muse, Lady Gaga ou Nothing But Thieves.
Déjà repérés par Le Forum (KICK), le Combo95 et L.P.E, ils ont embrasé les scènes de La Java et la Clef Saint-Germain, et ouvert la récente tournée de St Graal sous l’égide du Rack’am. Prochaine incantation prévue le 13 juillet à la Prairie du Canal à Bobigny, à l’Inqlusion Festival, au sein d’une programmation audacieuse et engagée. Restez bien connectés, Persephone’s Revenge n’a pas fini de vous emmener dans le noir…
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