Ça sent la poudre et la guitare qui grésille. Avec « Sur le bas-côté », Patrick Coutin revient en fanfare et en décibels, plus libre que jamais. Ce nouveau titre, enregistré en trio dans l’urgence et la sueur du live, a le mordant des amours toxiques et l’humour noir des nuits sans fin. Un morceau rock, provocant, féroce, tranché comme une blague qu’on n’ose pas raconter à table, mais qu’on se repasse en boucle dès qu’on est seul. Dans ce titre hommage au mythique « Chrysler rose » de Dashiell Hedayat, Coutin cultive le vertige amoureux : « Maintenant que je sais que tu existes, tu es devenue ma seule piste ». Le clip, capté en live au Tivoli de Montargis par Christophe Lebedinsky, ajoute à cette folie douce une dose d’authenticité brute : pas de retouche, pas de triche, juste du partage pur, frontal et généreux. À écouter fort, très fort. Et c’est This is Riviera qui vous le dit.
« Maintenant que je sais que tu existes, tu es devenue ma seule piste » – Patrick Coutin
Toujours debout, toujours rock, toujours Coutin
Né à Sfax, élevé entre Saumur et Paris, Patrick Coutin a traversé les époques avec cette aura de funambule électrique, oscillant entre philosophie, révolte et riffs incandescents. Journaliste, écrivain, producteur, il est surtout un éternel amoureux du rock et de la liberté. Depuis les années 80, ce touche-à-tout enchaîne albums, projets et aventures artistiques sans jamais céder à la facilité. Toujours indépendant, toujours créatif, toujours un peu ailleurs. Pour ceux qui pensent que le rock n’a plus rien à dire, Patrick Coutin continue de répondre guitare à la main, sourire en coin.
Difficile d’évoquer Patrick Coutin sans penser à l’inoubliable « J’aime regarder les filles », hymne libertaire devenu culte. Mais derrière ce classique se cache une discographie audacieuse : de « Tellement belle… pour moi » à « Tous des salauds », il aligne des titres incisifs où le rock flirte toujours avec l’ironie et l’insolence. À chaque titre, une époque, une attitude, une philosophie. Coutin ne compose pas pour plaire : il écrit pour secouer, pour troubler, pour faire réagir. Et c’est précisément ce qui le rend essentiel, hier comme aujourd’hui.
– – –
Rejoindre Patrick Coutin sur les réseaux…