Il ne court plus après le temps, c’est lui qui mène la danse. Avec « YAKUZA », MartinoW tranche dans le vif d’un passé qu’il ne cherche plus à fuir. Loin des clichés, il tisse un récit introspectif où les cicatrices deviennent des insignes de sagesse. Sur une prod frissonnante aux accents japonais, l’artiste livre un rap habité, presque cérémonial, entre codes d’honneur et solitude assumée. « J’ai plus le temps de perdre du temps », lâche-t-il, le regard tourné vers ce qu’il ne sera plus. Le clip, réalisé par MartinoW lui-même, pousse encore plus loin cette esthétique : temples vides, on se croirait dans un vieux film de samouraï, où chaque silence hurle ce que les mots n’osent dire. Une claque zen, taillée pour ceux qui marchent seuls, mais droits. Et c’est This is Riviera qui vous en offre la première plongée.
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« J’ai plus le temps de perdre du temps » – MartinoW
MartinoW, le samouraï du mic
Dans le dojo du rap français, MartinoW s’impose comme un élève rigoureux, fidèle à sa propre discipline. Chaque morceau qu’il livre est une démonstration de maîtrise : à la fois brut dans l’intention, mais toujours subtil dans l’exécution. Il ne suit pas les tendances, il trace sa ligne, avec justesse, authenticité et une vision artistique qui ne cherche jamais à plaire, mais à dire vrai.
Depuis ses débuts, il a enchaîné les titres comme « Salade de fruits », « Punta Cana » ou encore « Bu$Ine$$ », sorti plus tôt cette année. Loin du tapage gratuit, il mise sur la constance, le soin du détail, et cette touche d’élégance un brin mélancolique qui le distingue. D’autres titres sont en préparation, avec la promesse de creuser encore plus profond dans cette veine sincère et stylisée qui fait sa signature. Restez à l’écoute, MartinoW n’a pas dit son dernier mot.
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