Il suffit de fermer les yeux pour être transporté. Avec « The Orchard », L’Antidote façonne un paysage sonore où chaque note est une feuille, chaque accord un souffle du vent. Le violoncelle expressif de Redi Hasa danse avec les textures envoûtantes du piano de Rami Khalife, tandis que les percussions ciselées de Bijan Chemirani apportent une pulsation subtile, comme un cœur battant sous un ciel d’ocre et de lavande. L’alchimie opère, entre retenue et intensité, entre héritage méditerranéen et influences orientales. Ce morceau n’a pas besoin de paroles : il raconte déjà tant. Et pour sublimer cette odyssée instrumentale, un clip hypnotisant habille la composition de nuances pastel, comme un rêve suspendu. Une immersion à découvrir sans tarder sur This is Riviera.
Une musique qui suspend le temps
Face à un monde en tumulte, L’Antidote propose une alternative : une musique qui soigne, qui élève. Né de la rencontre de trois virtuoses, le trio unit les traditions pour en faire jaillir une émotion universelle. Bijan Chemirani, maître du zarb, hérite d’une lignée de percussionnistes persans et a collaboré avec des artistes comme Sting. Rami Khalife, pianiste libanais, navigue entre musique classique et envolées électroniques. Quant à Redi Hasa, violoncelliste inspiré, il a récemment prêté son archet à la bande-son du documentaire consacré à Céline Dion.
« Rosée » : l’aube mise en musique
Avec « Rosée », le trio signe une ode à l’aube, cet instant fragile où tout est encore possible. Le morceau débute sur une mélodie aérienne au piano, effleurée par le violoncelle, tandis que les percussions ondulent avec la délicatesse d’un souffle sur l’herbe du matin. Progressivement, l’intensité monte, capturant l’éclat fugace de la rosée avant qu’elle ne s’évapore sous la lumière du jour. Cette composition illustre parfaitement le dialogue entre tradition et modernité que cultive L’Antidote, où chaque sonorité semble raconter une histoire ancienne tout en s’ancrant dans le présent. « Rosée » est une invitation à l’introspection, une respiration musicale suspendue entre ombre et lumière, prélude à un album qui paraîtra en septembre. Et pour une immersion encore plus intense, rendez-vous le 13 mai à l’Ermitage de Paris et le 19 juillet au Gent Jazz Festival. L’Antidote n’a pas fini de distiller sa magie…
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