Sur une mélodie qui plane entre spleen et sortilège, JOYBØY signe un retour poignant avec « FUIS MOI », morceau introspectif qui touche droit au plexus. La prod vaporeuse agit comme un cocon : elle enlace ses mots sans jamais les étouffer. Tout y est brut, mais jamais brutal. Quand il lance « J’fuis mes problèmes, j’allume la play du matin au soir, je me la bute », on entend moins une plainte qu’un aveu décomplexé, celui d’un jeune homme en bataille avec lui-même, entre déni joyeux et chute maîtrisée. Le clip, une lyrics vidéo sobre mais percutante, évite les artifices visuels : ici, le message est dans les mots. Et ça fonctionne. On fixe l’écran, on suit les vers, et sans même s’en rendre compte, on est happé dans sa bulle. C’est ce genre de morceaux qui ne crie pas pour exister, mais qui s’infiltre dans vos playlists avec une finesse redoutable. Une claque douce servie par This is Riviera.
« J’fuis mes problèmes, j’allume la play du matin au soir, je me la bute » JOYBØY
JOYBØY, une renaissance musicale
Derrière ce blaze au sourire mélancolique se cache un artiste qui revient de loin. Né un 25 juillet, JOYBØY a d’abord existé sous le nom d’Akongo, façonné au sein du collectif Explozik Muzik. Adolescent, il écrivait déjà avec rage et tendresse. Puis silence radio. Des années plus tard, il réapparaît, transformé, peau neuve, cœur intact. Ce n’est pas juste un retour, c’est une renaissance : un homme qui aligne sa musique sur ce qu’il est devenu. En parallèle, il forme le duo LAF avec son frère Leebanza, avec l’EP « Brotherhood » qui scelle leurs liens de sang et de son. Dernier clin d’œil en date : le single « LOSSA » en feat avec KaiserBene, dispo partout avec un clip à retrouver sur sa chaîne YouTube. Le meilleur reste à venir, alors connectez-vous bien, JOYBØY n’a pas fini de faire parler de lui.
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