Le soleil brille jusque dans sa voix : Kassia Garcia est de celles qui transforment leurs cicatrices en éclats de lumière. Entre ses racines brésiliennes baignées de musique et son parcours en France façonné par des épreuves, elle a choisi de faire de l’art un refuge et un étendard. Dans cette interview, elle raconte comment la musique est devenue sa force, sa joie et son souffle vital. Elle invite à danser sans retenue, à vibrer jusqu’à l’aube, portée par une énergie libératrice et contagieuse. Une célébration de vie que This is Riviera a choisi de mettre en avant pour son authenticité solaire et sa sincérité.
Comment as-tu commencé la musique ? Quel a été l’élément déclencheur ?
K.G. : « La musique m’accompagne depuis toujours. Au Brésil, elle fait partie de la vie quotidienne, elle est partout : dans les fêtes, les rues, les familles. Petite, je chantais tout le temps. Mais c’est en France, après avoir traversé des épreuves personnelles, que la musique est devenue bien plus qu’une passion : une force, une lumière qui m’a permis d’avancer. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de ne plus jamais l’abandonner. »
Qu’est-ce qui t’a inspiré pour écrire « Até o Sol Nascer » ? D’ailleurs ça veut dire quoi en français ?
K.G. : « “Até o Sol Nascer” veut dire “Jusqu’au lever du soleil”. J’ai voulu écrire une chanson qui célèbre la fête, la liberté et la joie de vivre l’instant présent. Elle parle de cette énergie qu’on ressent quand on danse sans se soucier de l’heure, juste porté par la musique. Dans les paroles, je dis : “O céu aberto, tudo é possível, o corpo solto, a vibe incrível”, ce qui signifie “Sous le ciel ouvert, tout est possible, le corps libre, une vibe incroyable”. C’est exactement l’esprit de ce morceau : brûler la nuit sans peur et se laisser porter jusqu’à l’aube. »
Au fait, comment s’est faite la rencontre avec Thiago Correia ?
K.G. : « C’est une rencontre très naturelle. Nous avons échangé autour de la musique et nos univers se sont immédiatement connectés. Thiago a une énergie solaire et une grande sensibilité, ce qui a rendu la collaboration fluide et authentique. »
Quelle est ta façon de composer ?
K.G. : « La plupart du temps, tout commence par une mélodie. Elle arrive comme une émotion brute, et ensuite les mots viennent s’y poser. Mais parfois, une phrase ou une image me frappe tellement qu’elle devient le point de départ. Pour moi, c’est une danse entre les deux : parfois c’est la musique qui guide, parfois ce sont les mots. »
En tant qu’artiste indépendante, quelle a été la plus grande difficulté ?
K.G. : « La plus grande difficulté, c’est de devoir tout porter : la création, la communication, la production, les concerts… Mais en même temps, c’est une immense liberté. Être indépendante me permet de rester fidèle à mon identité et à mes racines, de mélanger la culture brésilienne et la scène française sans compromis. C’est un chemin exigeant, mais chaque pas est une victoire. »
Un objet dont tu ne peux pas te passer ?
K.G. : « Mon carnet. J’y note mes émotions, des phrases, des mélodies griffonnées à la va-vite… C’est mon coffre aux trésors créatif, là où naissent souvent mes chansons. »
Les trois derniers morceaux que tu as écoutés aujourd’hui ?
K.G. : « Un classique de Victor & Leo, une chanson de Paula Fernandes parce qu’elle fait partie de mes racines et qu’elle m’inspire toujours. Et côté francophone, j’écoute beaucoup M. Pokora, Amir et Louane, que j’aime pour leur fraîcheur et leurs textes. Et puis, il y a Céline Dion… elle reste pour moi une référence absolue. Sa voix et son intensité m’accompagnent depuis toujours, c’est une artiste qui me rappelle pourquoi j’aime chanter. »
Un fait d’actualité récent qui t’a marqué ?
K.G. : « Ce qui me touche le plus, c’est la situation en Amazonie. C’est ma terre natale, mon enfance, et voir la forêt et les communautés menacées me bouleverse. C’est un rappel qu’il faut protéger nos racines comme un trésor. »
Quels sont tes objectifs pour 2025 ?
K.G. : « Mon projet « Destinée » prend vie avec déjà cinq titres sortis : « Pará Encantado », « Trouver ma voix », « Rio ou Salvador », « David » et « Nuit de Feu ». Et ce n’est que le début : des singles, des clips et de nouvelles musiques continueront à sortir régulièrement jusqu’en février 2026. Mon objectif, c’est maintenant de porter ce projet sur scène : des concerts, des festivals, et le plus de rencontres possible avec le public, car la vraie magie est là. »
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