Le rappeur lyonnais DIOURI revient avec « EDGE », un morceau où il explore les tourments d’un amour interdit. À travers le regard d’un amant pris au piège d’une relation clandestine, il met en musique un tourbillon d’émotions : passion, doute, honte, colère et jalousie. Sur une prod trap sombre et enivrante, il distille ses blessures avec un flow acéré, oscillant entre mélancolie et détermination. « T’aurais pu le reconnaître qu’on est pas blanc comme neige », lâche-t-il d’une voix grave, comme un verdict implacable, témoin d’un amour aussi intense que douloureux. Le clip, signé Mouvement Theory, accentue cette dualité à travers un jeu subtil de contrastes. D’un côté, des instants de complicité et de lâcher-prise, où le couple semble vivre un amour sans entrave. De l’autre, des moments de doute et de lucidité, où la réalité les rattrape. La forêt et la montagne, décors principaux du clip, symbolisent à la fois un monde imaginaire dans lequel les amants se réfugient et la solitude inhérente à leur relation. Deux scènes illustrent particulièrement cette complexité : une course-poursuite, traduisant autant le jeu amoureux que la fuite face à leurs dilemmes, et une bataille de coussins, à la fois légère et révélatrice de la lutte éthique et émotionnelle qui les habite. Véritable miroir émotionnel, « EDGE » marque un tournant dans l’univers de l’artiste, et c’est This is Riviera qui vous en parle.
« T’aurais pu le reconnaître qu’on est pas blanc comme neige » – DIOURI
DIOURI : du slam à la trap, itinéraire d’un kiné rimeur
Derrière DIOURI, il y a un parcours atypique. Avant de plonger dans la trap, il s’est forgé une plume dans le slam, développant une écriture ciselée et introspective. Toujours en quête d’authenticité, il dévoile son univers au fil de ses publications sur Instagram, où il partage aussi bien des freestyles que des extraits de sessions studio. Fraîchement diplômé en kinésithérapie, il s’amuse de son double statut : « Le premier artiste qui peut te faire chanter et te masser le même jour ». Mais au-delà de l’anecdote, c’est grâce à son métier qu’il a pu bâtir son projet musical. En proposant des stands de massage en festival, il a permis aux festivaliers de soutenir son art par des dons. Cette initiative lui a notamment permis, l’an dernier, de sortir son premier EP, « EPILOGUE ». Son ascension se construit pas à pas, portée par une identité sonore singulière et un regard aiguisé sur les émotions humaines. 2025 vient à peine de commencer, gardez un œil sur DIOURI…
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