Il suffit parfois d’un seul morceau pour poser son blaze sur la carte. Avec « HPLS », son tout premier single, Suprimeur frappe aux portes du rap électro avec l’élan d’un hacker de l’ombre décidé à tout reprogrammer. Le morceau, produit par Iv Eight, est une déflagration parfaitement maîtrisée : rimes acérées, beats synthétiques, flow incisif. « Tu perds tes économies, hacké par le Suprimeur », lâche-t-il avec une insolence assumée.
Un titre qui fait référence à la fraude bancaire, et qui se présente comme un hommage à Alphonse Desjardins, fondateur du célèbre mouvement coopératif. Un clin d’œil grinçant, sachant que Desjardins a été au cœur d’un scandale au Canada, lorsqu’une fuite massive de données a exposé des milliers de citoyens à des fraudes bancaires. Suprimeur pousse même l’ironie jusqu’à arborer un tracksuit à l’effigie du mouvement, transformant un symbole de confiance en manifeste visuel.
« Le Suprimeur prendra de l’ampleur – Je taffe de ouf, pas d’employeur » – Suprimeur
Un nouveau talent qui pourrait bien pirater le game.
Originaire de Montréal, Suprimeur est un rookie au style brut, prêt à réécrire les règles. Pas là pour faire de la figuration : dès ce premier titre, il affirme une direction forte, entre noirceur digitale, esprit underground et attitude tranchée. Son univers est dense, son identité sonore marquée, et son approche visuelle précise. Pas de bling, pas de poudre aux yeux — juste un travail d’orfèvre codé dans la matrice.
Et pour ceux qui veulent creuser plus loin, ses réseaux dévoilent les coulisses d’un monde sans filtre. Une vibe unique, un univers à part, un artiste à suivre de près. Gardez bien un œil sur Suprimeur.
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