Kosswan n’est pas là pour caresser nos écrans dans le sens du scroll. Avec « Ultra-connecté », en featuring avec l’éloquent @BillyJoeofficiel, le rappeur met les réseaux à nu, comme un selfie sans filtre. Le duo déroule une vision désenchantée mais lucide de notre époque, entre dépendance numérique et perte de repères. « Plus on se connaît, plus on se perd. La vérité a mauvaise haleine », lâche Kosswan d’un ton tranchant, comme pour mieux réveiller ceux qui dorment les yeux rivés sur leur téléphone.
Visuellement, le clip, signé par Wild Flowers Studio (la réalisatrice n’est autre que sa complice de vie), joue la carte de l’esthétique brute : plans extérieurs dans un décor décrépit mais fascinant, en intérieur où Kosswan manipule des lunettes de réalité virtuelle comme s’il jonglait avec nos illusions, puis retour au concret dans un studio d’enregistrement où l’artiste semble reprendre le contrôle de sa narration. Entre artifices technologiques et vérités brutes, Kosswan ne choisit pas : il juxtapose. Et c’est bien ce qui rend ce clip aussi captivant. This is Riviera vous branche sur la bonne fréquence.
À lire aussi : Kosswan rappe avec style dans son nouveau clip « Fumée »
« Plus on se connaît, plus on se perd. La vérité a mauvaise haleine » – Kosswan
Un parcours pas comme les autres, un EP dans les câbles
Actuellement, Kosswan planche sur un projet qui s’annonce corsé, intense et résolument personnel : l’EP « C’est le K.O volume 1 ». Un titre qui en dit long sur l’état d’esprit de l’artiste, prêt à provoquer une onde de choc dans le paysage rap francophone. Ce projet, il le façonne avec minutie, comme une œuvre qu’on veut fidèle à sa vision, sans concession ni fioritures. Entre introspection, prises de position tranchées et expérimentations sonores, Kosswan promet un cocktail explosif, lucide et viscéral. Une promesse de chaos artistique contrôlé, à son image, mais surtout une claque émotionnelle qui risque bien de réveiller les endormis.
Kosswan n’a jamais cherché à entrer dans les cases. Lui, il les démonte, les retourne et en fait des morceaux comme « Les Super-vilains », « Babtou Solide » ou « Le masque », qui ont déjà fait vibrer une audience fidèle et curieuse. Artiste rap, mais surtout artiste différent, il préfère les coups d’éclat aux tendances fades, les récits vrais aux scénarios préfabriqués.
– – –
Rejoindre Kosswan sur les réseaux…