Sa succes story cache en réalité plusieurs zones d’ombres et contre-vérités…
Oussama Ammar ? Ce nom ne vous dit peut-être pas grand-chose et pourtant il fait le buzz sur les réseaux sociaux. Conférencier, entrepreneur, homme d’affaires, business Angel… L’homme arbore plusieurs casquettes et est devenu une figure populaire sur les réseaux. Mais derrière cette Sucess Story, se cache des vérités et des zones d’ombres qui entachent la crédibilité de Oussamma Ammar.
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Qui est Oussama Ammar ?
Oussama Ammar est né à Beyrouth le 26 septembre 1986. Par la suite, il démange avec sa famille en République Démocratique du Congo et est expulsé trois ans plus tard alors qu’il est âgé de 5 ans. Il s’installe donc à Tours en France avec sa mère, femme de ménage. Tout commence pour lui à ses 10 ans lorsqu’il a gagné un ordinateur lors d’un concours. Sa mère lui présente un client et Ammar le geek lui crée un site web. Il en fabriquera plusieurs autres pour d’autres clients et se lance dans les affaires en lançant à l’âge de 12 ans « Sekalok » une société de développement de sites web qu’il enregistre en Uruguay. Dans la vingtaine, le jeune homme crée « Hypios » une entreprise spécialisée dans l’organisation de compétitions de résolutions de problèmes informatiques. En 2011, il a été nommé DG du réseau social dédié au sport « Be Sport Inc. ». En quête de nouvelles opportunités, il fonde aussi, avec Alice Zagury et Nicolas Colin, l’incubateur de startups « The Family ».
Ses nombreux déboires judiciaires…
Oussamma Ammar a toujours été confronté à des problèmes judiciaires. Les premiers concernaient son licenciement de « Hypios ». Le commissaire aux comptes de l’entreprise avait découvert qu’il avait détourné près de 200.000 euros pour ses dépenses personnelles et avait également favorisé une entreprise dans laquelle il avait des intérêts financiers. Son aventure chez Be Sport a aussi connu le même sort, puisque la société a porté plainte contre lui pour l’utilisation de 150.000 euros dans des affaires qui ne concernait pas la société. Ammar a été condamné en 2018 par le tribunal de Nanterre à 4 mois de prison avec sursis dans cette affaire. En 2020, et alors que « The Family » avait réussi à rassembler 3 millions d’euros pour des investissements d’urgence, Ammar détourne encore la totalité de la somme. Suite à l’éclatement de l’affaire, Oussama annonce alors qu’il quitte l’incubateur qu’il a crée, mais en réalité, il aura été forcé de démissionner après la découverte de ses malversations. D’ailleurs, « The Family » avait engagé des actions en justice contre lui dans plusieurs pays pour abus de confiance, faux et usage de faux et blanchiment d’argent. Par conséquent, tous ses avoirs ont été saisis et le procès est toujours en cours.
Business Angel sur les réseaux et roi du buzz
Suite à toutes ces affaires, Oussama Ammar change de fusil d’épaule et cible un nouveau public : celui des réseaux sociaux. Désormais installé à Dubaï, comme la plupart des influenceurs, le franco-libanais vend ses conseils et son image d’entrepreneur aventurier à qui veux bien payer. À titre d’exemple, il facture 300 euros pour un entretien par vidéoconférence de 30 minutes. Mais ce qui fait son buzz, c’est bien ses anecdotes très insolites les unes que les autres. Il a par exemple déclaré qu’il avait joué au Poker avec le chef de la mafia japonaise, les Yakuzas et qu’il a discutés aussi avec un boulanger milliardaire. Mais l’histoire qui a tourné le plus sur les réseaux est celle de la fois où il a poussé un patron de boite de nuit à virer le videur, car il avait refusé de le laisser entré avec une fille qui portait des sneakers. Et ses anecdotes sont multiples. Par exemple, il a aussi raconté « J’avais un prof de physique, je suis venu au premier cours, je lui ai dit votre cours, c’est de la merde, donc on va faire un deal, je viens qu’aux contrôles et si vous avez à me mettre moins de 18 à un contrôle ok, je viendrai à votre cours, et il n’a jamais réussi à me mettre moins de 18 il est devenu fou le prof ». Il se considère également comme le pire cauchemar des écolos « Je suis le pire cauchemar des écolos, je prends un avion pour faire un déjeuner ».
Sa fortune…
Sa fortune est difficile à définir avec exactitude hormis qu’il a deux holdings personnelles immatriculées à Hong-Kong. Selon ses dires, il toucherait entre 200.000 et 300.000 euros par an via ses conférences à raison de 10.000 euros par conférence. Son train de vie luxueux et son installation à Dubaï pourrait prouver qu’il n’a pas trop de soucis financiers. Toutefois, ça se pourrait que ce soit juste un mirage et qu’il soit le Dan Bilzerian français ? L’avenir nous le dira.
Des haters qui vont un peu trop loin
Oussama Ammar ne rassemble pas que des fans mais fédère aussi une masse de haters. Les gens ne supportent plus ses « mensonges » et le détestent pour ca. Il est certes dans la provocation, mais ca ne justifie pas les comportements des haters qui l’imitent et qui critiquent son physique. Des fois ca reste marrant et cool, mais parfois ca vire de l’autre coté et les internautes poussent le bouchon de la citrique un peu trop loin. En gros, meme si c’est un mytho pour certains ca e mérité pas de telles critiques.
En tous états de cause, Oussama Ammar maitrise l’art de la communication, rassemble et fédère des masses de personnes autour de lui. Mais sur twitter la tendance générale est que sa crédibilité est souvent remise en question. Donc Mytho ou pas mytho, c’est à vous chers lecteurs de vous faire votre propre avis sur la base des faits qu’on a exposés et ceux déjà présent sur le net.
