Quelques éléments de réponse à une question que tout le monde se pose.
Mille fois annoncée, la fin du monde hante nos imaginaires depuis la plus haute Antiquité. Loin de tout pessimisme, le monde reste dangereusement proche de l’apocalypse. Et en voici des signes avant-coureurs qui ne mentent pas.
Surpopulation et nucléaire
Le premier point étant la surpopulation : selon la patronne du Fonds des Nations unies pour la population, Natalia Kanem, citée par le site Futura-sciences, on est désormais 8 milliards d’humains vivant sur terre. Ce chiffre est en augmentation constante puisque selon les projections de l’ONU, on sera 9,7 milliards en 2050.
Ce constat implique une surconsommation des ressources naturelles sur fond de conflits armés.
D’ailleurs, le dossier nucléaire pèse de tout son poids dans ce contexte. Car la démocratisation de cette technologie, des pays de plus en plus nombreux s’en emparent, avec le risque que l’un d’eux cède à un fanatique prêt à tout pour imposer sa vision du monde.
On évoque ici le cas de l’Iran qui a décidé d’accumuler l’uranium permettant la production d’une bombe atomique et la volonté de la Chine, de poursuivre son développement militaire, en testant un missile hypersonique à capacité nucléaire. Dans le même temps, des craintes existent vis-à-vis de la Corée du Nord. Selon plusieurs sites spécialisés, le site de Yongbon n’est plus à l’arrêt.
Ce dernier aurait la capacité de produire chaque année 6 kg de plutonium, de quoi fabriquer une arme nucléaire équivalente à la bombe larguée le 9 août 1945 sur Nagasaki. La volonté de l’Inde et du Pakistan de continuer à enrichir leur arsenal a également été mise en avant par des scientifiques. Cependant, le danger planétaire pourrait plutôt venir des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne qui se réservent le droit de réaliser des « frappes nucléaires préventives », principalement contre la Russie, accusée de tous les maux.
Changements climatiques
Depuis quelques décennies, de plus en plus d’indicateurs fiables et d’études montrent que le climat se réchauffe à l’échelle du globe. La hausse des températures moyennes à la surface du globe est la première conséquence attendue et constatée des émissions massives de gaz à effet de serre. Le niveau moyen des océans s’est élevé de 22 cm depuis 1880 et 2 cm depuis l’an 2000 à cause de la fonte des glaciers.
Méga-tsunamis et volcans
Ceci engendre en quelque sorte ce qu’on appelle les mégatsunamis ou tsunamis géants qui ne sont pas comparables aux tsunamis classiques, pourtant déjà dévastateurs, comme en témoigne celui de mars 2010 au Japon qui s’est accompagné de vagues de plus de 20 m et d’inondations littorales qui ont tué environ 18 000 personnes. Alors qu’un tsunami est déclenché selon Notre-Planète-Info par un séisme sous-marin, un mégatsunami est habituellement provoqué par un éboulement colossal de roches, un glissement de terrain, qui en tombant dans l’eau provoque de puissantes vagues pouvant atteindre jusqu’à 300 mètres de haut avec une vitesse de propagation de plus de 900 km/h.
Un supervolcan est un volcan qui produit les éruptions les plus importantes et les plus volumineuses sur Terre. L’intensité de ces explosions varie mais est suffisante pour créer des dommages considérables à l’échelle d’un continent et même avoir des effets sévères voire cataclysmiques pour le climat et la vie sur Terre.
Les quatre systèmes supervolcaniques actifs les plus jeunes de la Terre sont le Toba, les champs Phlégréens (campi Flegrei en italien), la calderia de Yellowstone au nord-ouest des Etats Unis et la région du lac Taupo en Nouvelle-Zélande. Ils sont étroitement surveillés pour détecter tous signes avant-coureurs comme des renflements de l’écorce terrestre ou une multiplication de séismes mineurs, trahissant des flux de magma. Mais nul ne sait prédire si une éruption produira un panache de vapeur ou une énorme coulée de lave.
Pandémies
Si la nature nous apporte les éléments indispensables pour vivre, elle regorge également de milliards de microbes différents, la plupart inoffensifs et utiles, mais certains peuvent être de dangereux virus comme c’est le cas du Covid-19 qui a décimé plus de 15 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Pas évident d’être pessimiste quand on regarde les chiffres et qu’on lit les études menées par certains chercheurs. Le problème majeur semble être la surpopulation de la terre et cela n’est pas près de se « résoudre » à moins que la nature veuillent reprendre ses droits d’une façon ou d’une autre ? L’avenir nous le dira…