Il y a des chansons qui caressent, d’autres qui griffent. Engel, elle, fait les deux à la fois dans « Comme si c’était hier », un morceau aussi intime qu’un journal secret glissé sous l’oreiller. Chaque mot est pesé, chaque souffle semble sorti d’une cicatrice encore chaude. « Je veux brûler cette page, tout ce passé, sortir de la cage, me libérer », confie-t-elle, dans un cri doux, une déclaration de renaissance. Le clip, à la fois pudique et puissant, alterne entre une chambre d’enfant aux souvenirs figés – peluche en main, regard perdu – et une scène où Engel dompte son saxophone comme un feu sacré. L’effet est saisissant : c’est la petite fille et la guerrière, réunies dans une même mélodie. Un témoignage brut, à découvrir maintenant sur This is Riviera.
« Je veux brûler cette page, tout ce passé, sortir de la cage, me libérer » – Engel
Engel, la voix des brisées devenues invincibles
Originaire des Hauts-de-France, Engel n’est pas née dans le silence. D’abord saxophoniste dans une troupe, elle embrasse la lumière en 2023 lors de la Tram Live Academy, où elle dévoile un timbre atypique et un charisme scénique qui cloue le bec aux sceptiques. Depuis, sa voix rebelle ne cesse de résonner, entre rock fiévreux et poésie sombre. Autrice, interprète, musicienne, Engel ne chante pas pour plaire, elle chante pour graver.
Son premier single « Crois en toi » posait déjà les bases : vulnérabilité assumée, force contagieuse. Elle enchaîne avec « Ta dépendance » et « S’il y a des routes », et revisite « Ordinaire » de Céline Dion comme un miroir tendu à son propre parcours. Prochaine étape : un EP introspectif, construit comme un carnet de bord face aux critiques et aux épreuves. Gardez un œil sur Engel… et préparez-vous à ressentir.
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