On croit tomber sur une berceuse japonaise, et on finit par se faire happer par une tornade. Avec « NDUMBA KITOKO », ABM nous sert un tour de magie sonore où la douceur d’un sample d’Aisha Dayo se fait balayer par une montée de trap brutale, réfléchie et percutante. Ce morceau, c’est un ascenseur émotionnel : un couplet susurre, le suivant frappe. Les métaphores sont aiguisées comme des lames et les punchlines, elles, font mouche, entre ironie mordante et lucidité sociale. « Si ta go a des petites fesses, fais-lui cadeau d’un de mes programmes de fitness », balance-t-il, avec le sourire en coin d’un coach qui sait ce qu’il vaut. Le clip, volontairement simple, utilise des images d’archives de la modèle Sayana dans les rues japonaises, comme une carte postale trouble, entre nostalgie et détournement malin. À la fois clash et clin d’œil, « NDUMBA KITOKO » n’est pas qu’un son, c’est un labyrinthe. Et c’est This is Riviera qui vous y guide.
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« Si ta go a des petites fesses, fais-lui cadeau d’un de mes programmes de fitness » -ABM
ABM, le corps affûté, l’esprit affamé
Derrière le blaze ABM, se cache un artiste à la croisée des mondes : celui des salles de sport et celui des studios d’enregistrement. Coach sportif, il sculpte les corps comme il cisèle ses textes : avec exigence, flair et précision chirurgicale. Il ne fait rien à moitié, ni ses entraînements, ni ses morceaux. Son esthétique est nette, son discours affûté, sa musique, un champ d’expérimentations où le fond est aussi musclé que la forme. Loin des tendances jetables, ABM construit une œuvre cohérente, nerveuse et intelligente.
Depuis les éclairs de « Flash spécial », jusqu’aux distorsions sonores de « Distortion », en passant par l’introspection brute de « ABM Serge Anango », il trace un chemin hors format, où chaque titre est une pièce d’un puzzle en constante évolution. L’avenir ? Il le prépare comme une compète : sans relâche. Restez à l’affût, ABM n’a pas dit son dernier mot.
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