Pas toujours évident de trouver des bonnes instru’ quand on a un petit budget, et pourtant…


Entre l’achat d’une instrumentale, le mix, le mastering, la promo, la distribution, le clip, etc… c’est pas toujours facile de s’y retrouver niveau budget. Et pourtant, il existe quelques fondamentaux à connaître si vous voulez faire de la musique de qualité à bas coût. Avec cet article, on tenait vraiment à aider les artistes indé’ qui pensent qu’avoir un petit budget est un frein pour trouver de bonnes instrumentales. Détendez-vous maintenant, car c’est faux ! 

– Leçon 1 : 80% des instrumentales que vous trouverez à gauche à droite sont « free » ! 

Ca veut dire quoi free ? Et bien que vous pouvez utiliser l’instrumentale mais vous ne pourrez pas la commercialiser. Cela laisse quand même la possibilité d’upload la musique sur Youtube (sans monétisation), Insta, Twitter ou encore Soundcloud. Aussi, vous devrez sûrement laisser les taggs (petits hooks laissés par le beatmaker) présents tout au long du morceau. Mais cela reste une très bonne opportunité de vous faire connaître, de faire grossir votre base fan et surtout de tester votre titre auprès de votre audience. En travaillant de cette façon vous pourrez vraiment faire dans le quantitatif et ainsi :

Progresser, c’est en forgeant qu’on devient forgeron
Avoir un rythme de sortie (sortir un son par mois n’est pas assez pour vous développer sérieusement, soyez réguliers, restez dans les fils d’actu’)
Comprendre ce qu’attendent les auditeurs
Déceler un morceau qui sort du lot

Ainsi, si un morceau sort du lot et que vous déceler du potentiel dans ce dernier, vous saurez alors que c’est le moment d’en acheter les droits et de le balancer sur les réseaux de distribution pour essayer de gagner vos premiers euros en tant qu’artiste. Cette solution vous coûte 0€, vous permet de gagner en notoriété et de grappiller des abonnés précieux.


– Leçon 2 : 80% des beatmakers font des promos mais vous ne les voyez pas !


Effectivement, beaucoup de beatmakers font des promos sur leur music store mais vous ne le verrez pas toujours… Par exemple, si l’on va sur le store du beatmaker français KVN, vous verrez affiché ses tracks disponibles ainsi que leurs tarifs. Pas de pomo à l’horizon… Et pourtant, un peu plus bas (écrit en petit certes), une offre un titre acheté = un titre offert (en anglais « Buy 1 Get 1 FREE »). Si on calcule, le titre en licence basique est à $24,99, soit 22,41€. Si vous prenez le temps de trouver un deuxième titre sur son store et que vous en achetez 2, le titre ne vous reviendra plus qu’à 11,20€

Relire l’article : Beatmaking : Licences exclusives, non-exclusives, comment ça marche ?

Pour rappel une licence basique vous laisse généralement le droit d’exploiter le titre, de le distribuer sur les plateformes de stream et de vente digitale, de monétiser et même de faire un clip, c’est déjà un super début. Pour que l’offre s’applique généralement, il suffit de mettre deux titres dans son panier avant de payer et ça se fait automatiquement.


– Leçon 3 : Tout est négociable, même chez les gros beatmakers


Vous ne le savez peut-être pas mais tout est négociable ! Certaines plateformes de vente d’instru’ proposent même un bouton « faire une proposition » pour fixer vous même votre prix ! C’est le cas notamment de Beatstars qui intègre un bouton « Negociate the price » (comprenez « Négocier le prix » en français). C’est un très bon moyen de grappiller quelques euros à chaque transaction, ce qui peut représenter un belle économie sur un album par exemple !

 

– Leçon 4 : Faire équipe avec un beatmaker, oui mais comment ? 


Alors oui, souvent l’idée de faire équipe avec un beatmaker émerge. Pas si simple à mettre en place car vous n’êtes pas assez connu. Un beatmaker débutant sera peut-être d’accord pour une « collaboration » mais cela risque d’être un frein à votre développement car il vous faut de bonnes instru’ si vous voulez proposer un taff de qualité. Un bon beatmaker lui n’acceptera pas un tels deal. Ce dernier a trop de travail pour en plus travailler gratuitement pour vous moyennant pas grand chose en échange.

Notre conseils serait plutôt de vous fidéliser à un voir deux beatmakers pour obtenir des prix défiant toute concurrence. Vous pouvez proposer la chose suivante à un beatmaker : « Je suis en développement et sors beaucoup de tracks (retour leçon 1), je peux te prendre régulièrement des instru’ sur ton store et je suis même d’accord de citer ton blaze dans le titre de mes tracks (produit par « beatmaker » sur Youtube exemple, même des gros comme JUL le font !) voir même de laisser ton tagg avec ton blaze en intro des morceaux, mais en échange je demande juste à ce que tu me fasse un vrai tarif préférentiel. On pourrait partir par exemple sur $9,99 par titre en licence basique. Cela me permettrait de grossir et de pouvoir me développer sans pour autant arrêter de payer mon loyer (rires). »

Ce genre de proposition devrait marcher la plupart du temps, testé et approuvé ! Cette solution vous évite les embrouilles, les deals compliqués, vous restez maître du bateau et en plus vous nouez une relation long terme avec un bon beatmaker qui aura sûrement plein de choses à vous apprendre au fil du temps. Un beatmaker préfèrera toujours baiser ses prix afin et obtenir un client régulier plutôt que l’inverse. La stabilité financière est dure à trouver dans ce milieu…



– Leçon 5 : Trouvez les bonnes affaires !


Si vous vous baladez sur les stores des beatmakers et que vous vous inscrivez à leur newsletter, il est très fréquent de recevoir de leur part des mails avec des offres assez incroyables. Pour exemple, le beatmaker français KVN propose sur le mois de Mars toutes les instru’ de son store en licence exclusive à $49,99 au lieu de $300 généralement. Le titre est à vous en exclu’ ! A ce prix, ça vaut vraiment le coup…

 
Bref, vous l’aurez compris, il est possible de faire de la musique de qualité sans forcément se ruiner. Soyez simplement patients et essayez d’abord de vous constituer une base fan solide avant de payer des prod’ en exclu’ à $300 ou d’enregistrer dans des studios à 100€ de l’heure. N’oubliez pas que ce qui compte avant tout c’est de faire de la bonne musique (un mauvais morceau bien mixé reste un mauvais morceau bien mixé), d’être constant, d’essayer des choses et de progresser ! A bon entendeur. 
Leave A Reply

This is Riviera logo blanc sans fond medium

© 2024 This is Riviera – L’actualité musicale made in Riviera | Mentions légales – CGU – Confidentialité

Exit mobile version