Photo de couverture L'argent et le rap

La money et le rap game sont deux univers qui font bon ménage. Et
pourtant… Voici 5 choses que vous ne savez pas forcément sur l’argent dans
le rap.  

Certains rappeur racontent qu’il en ont beaucoup, mais ce n’est pas
toujours vraie. L’exagération est souvent au rendez-vous. Besoin vital de
combler son égo, ou simple tendance, beaucoup de rappeurs étalent leur
fake life afin de se faire mousser. 




Gagnez beaucoup d’argent dans le rap n’est pas si facile, même quand
on est connu…

Qu’on se le dise, faire des millions de streams ne rapporte pas grand
chose. Sur Spotify, par exemple, pour une lecture en streaming
(une écoute d’un morceau durant 30 secondes au minimum),
un artiste toucherait aujourd’hui environ 0,0039 euros. Pire sur
Youtube ou d’autres plateformes. Le live reste une belle mane
financière mais sans plus. Les boîtes de nuits qui étaient prêtes à sortir
des 15 ou 20k pour des showcases ferment les unes après les autres depuis
quelques années… 

01 – La plupart des billets que vous verrez dans les clips sont
faux.

90% du temps, les billets que les rappeurs étalent dans leurs clips sont
faux. Pour preuve, des gros médias comme Ulyces ont déjà fait des
reportages sur des gars qui sont devenus des spécialistes dans ce domaine.
Leur taff ? Fabriquer des faux billets pour les rappeurs… 



02 – Faire du rap peut-être un vrai gouffre financier. 

C’est pas qu’on veuille démotiver les nouveaux talents qui arrivent dans
le game, mais on va éviter de se bercer d’illusions et rester dans le
vrai. Faire du rap coûte très chère. 
Faire de la musique est le seul poste de dépense qui peut rester
abordable, à condition de mal payer ses beatmakers et de ne pas aller dans
des studios renommés (À lire aussi : Pas les moyens d’acheter vos instru’ ? Voici quelques conseils pour
les rappeurs indépendants !
).
Faire un clip (À lire aussi :
Vald, PNL, Orelsan, Damso, Angèle… Découvrez le budget de ces clips
de rap français !
) de qualité peut rapidement chiffrer autour des 100,000€.
Faire de la promo sur Youtube, sur des médias, Spotify,
affichage, etc… coûte énormément d’argent. Penser que les artistes
mettent en ligne leur dernier clip en attendant les millions de vues est
une erreur. 
Des maisons de disques de plus en plus gourmandes.

Depuis que le CD ne se vend plus, les maisons de disques serrent les dents
et sont obligées de prendre des pourcentages de plus en plus conséquents aux
artistes.
Certains labels peuvent prendre jusqu’à 70% sur les éditions de leurs
artistes

en développement. Sans cela, elles ne seraient plus rentables. 

Ainsi, sur 100,000€ de droits d’auteur (un chiffre très
difficilement atteignable), la maison de disque peut prendre jusqu’à
70,000€. Sur les 30,000€ restants, l’artiste doit payer son management, son
train de vie et ses impôts. 


03 – Certains rappeurs jouent les influenceurs pour arrondir leurs fins
de mois.

Même les plus gros noms du rap-game français tombent dans la combine des
influenceurs pour arrondir leurs fins de mois, quitte à abîmer leur image.
On pense notamment à Koba LaD qu’on a vu à l’oeuvre plus d’une fois pour
vendre des NFT (qui ont souvent été de belles arnaques d’ailleurs) ou encore
même Booba, Lacrim, et autre… Abîmer son image pour si peu témoigne bien
d’un certains manque à gagner. 

04 – Beaucoup de rappeur se sont déjà fait prendre la main dans le
sac.

En effet, combien de fois sommes-nous tombés sur articles dévoilant des
vérités bien loin de la vie de rêve présentée dans les clips ? On peut
citer notamment à Bow Wow et sa fameuse photo dans l’avion. Après
s’est photographié devant un jet privé, le rappeur a été surpris par un
fan en classe éco d’une grande ligne…

05 – Pas de retraite, pas de chômage.

Oui, car il faut aussi penser à l’après. Sachant qu’une carrière dans
le rap s’arrête tôt, l’artiste va devoir vivre sur ses gains
jusqu’à la fin de ses jours. Combien de fois a-t-on vu des rappeurs
obligés de retrouver un taff pour subvenir à leurs besoins ?
Souvenez-vous par exemple de Sat de la
Fonky Family qu’on avait croisé sur Linkedin à la
recherche d’un poste de Community Manageur… 


Conclusion

Faire du rap, c’est dur et impose de solides sacrifices pour ceux qui
veulent y arriver. Cela force le respect, encore plus pour les
rappeurs indés qui luttent pour exister. 

Malgré cela, il existe bien entendu de nombreuses exceptions et de
très belles histoires. Certains artistes comme JUL ou SCH ont appris à
rester humbles et ne sont pas forcément tombés dans le clichey. D’autres ont réussi à
diversifier leurs activités et à proliférer pour de vraie. À vous
maintenant de dicerner le vrai du faux… 

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