Pas besoin d’en faire des caisses quand on sait viser juste. Avec « Offseason », son troisième EP fraîchement sorti ce 11 juin 2025, Ussop revient poser sa signature sur la scène avec la classe tranquille de ceux qui maîtrisent leur tempo. Quatre morceaux, quatre ambiances, et toujours cette ligne trouble entre confessions et fiction. Il y a du zouk moelleux dans « Mako la », une vibe très française dans « Brasser », une quête intérieure dans « Boussole », et, bien sûr, le poignant « Drapo blan ». Ce projet, il le décrit comme un souffle, une parenthèse estivale avant de couper le moteur le temps d’un break. « Offseason », comme dans le sport : la saison est finie, mais le jeu reste dans les jambes. Et même hors-saison, Ussop reste en très grande forme.

« Drapo blan » : quand les blessures refusent de se plier au silence

Dans « Drapo blan », Ussop lève le voile, ou plutôt, il lève un drapeau blanc… taché d’émotions pas tout à fait digérées. Face caméra, assis sous une casquette qui lui mange le regard, il murmure plus qu’il n’explose. « Si ma musique te fait du mal, arrête de m’écouter », dit-il à cette femme qui hante encore ses refrains. C’est doux, mais c’est ferme. Le visualizer imaginé par Jxy._ce enrobe le tout d’un violet crépusculaire, comme une fin de soirée où l’on digère mal ce qu’on n’a pas su dire. Le titre, subtil et intime, est une belle preuve de la capacité de Ussop à transformer ses contradictions en morceaux qui parlent à tout le monde. This is Riviera vous recommande vivement d’écouter ça, casque vissé et cœur ouvert.

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Drapo blan (Visualizer)

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Passionnée de rédaction musicale, je suis persuadée que la musique est ce lien universel qui rassemble tout le monde. Pleine de curiosité, avec ma plume sincère, je fais découvrir des talents émergents, toujours avec un zeste de fraîcheur et de profondeur.

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