Dès les premières mesures, Piangerelli ouvre la porte à une liberté rugueuse, portée par un battement joyeux et indocile. Son titre « Laissez Moi » respire la nécessité intérieure de rester soi, même quand ça dérange. Ici, pas de masque brillant ni de posture élégante : seulement la vérité nue de celui qui refuse de se plier à une façade proprette. Il se moque des faux-semblants, rejette les vitrines bien repassées pour célébrer la beauté rugueuse des êtres qui trébuchent mais continuent. Ce morceau sonne comme un poing levé, mais un poing rieur, une ivresse farouche, un carnaval désobéissant qui repeint la normalité avec l’encre de la sincérité. Le refrain ne passe pas par les détours : « Laissez-moi le droit d’être une merde », scande-t-il, comme un cri d’humanité à taille réelle. En le voyant sur scène, guitare au cœur, regard fiévreux, troupe en liesse, on comprend que cette chanson est un territoire de survie autant qu’un champ de fête intérieure, et c’est This is Riviera qui le met aujourd’hui au premier plan.
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« Laissez-moi le droit d’être une merde » Piangerelli
Piangerelli, vingt ans de scènes et un nouveau souffle
Derrière cette insolence lumineuse se cache un funambule qui arpente les planches depuis plus de vingt ans. Piangerelli, ce troubadour flamboyant, a fait vibrer des salles prestigieuses comme l’Alhambra, Le Grand Rex, les Francofolies ou encore lors des premières parties d’artistes tels qu’Obispo. Après une pause salutaire, il revient avec une énergie renouvelée, mélangeant ce grain de folie contagieuse à une présence scénique qui embarque instantanément tout un public. Sa voix transporte une mémoire nomade, où se rencontrent autant l’enfance cabossée que la maturité qui ose tout. Guitare en étendard, il traverse la scène comme un conteur vagabond, toujours prêt à cueillir le rire, l’émotion ou la danse, souvent les trois à la fois. Cette nouvelle étape marque un tournant, une renaissance attentive à l’instinct, plus viscérale encore, plus libre que jamais. L’aventure reprend, et la suite promet son lot de secousses : restez à l’affût, l’histoire ne fait que recommencer.
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