Avec « LA CAILLE », NARKS livre une confession à ciel ouvert, aussi brute qu’authentique. Sur un instrumental taillé pour l’introspection, le rappeur déroule un récit où chaque phrase pèse son poids de vécu. Il ne cherche pas à enjoliver : « J’ai pas coupé le cordon. J’ai encore la tête brave » lâche-t-il, comme une claque en pleine face. Le clip, tourné en extérieur entre lumière crue du jour et atmosphères nocturnes, traduit visuellement cette oscillation entre passé et présent, entre exposition et repli. Extrait de son 3ème EP à venir, ce morceau annonce un projet où l’intime prend la parole sans filtre. À la croisée de la rue et du journal intime, NARKS transforme chaque couplet en page arrachée à son histoire personnelle. La suite arrive bientôt, mais déjà, This is Riviera tient quelque chose de précieux entre les mains.
« J’ai pas coupé le cordon. J’ai encore la tête brave » NARKS
Un artiste qui transforme ses cicatrices en art
Né dans le 27, à Vernon, bercé entre influences rap et sonorités antillaises, NARKS tombe amoureux des mots à 12 ans. Très vite, il intègre un groupe local et fonce tête baissée dans l’aventure en indépendant. Aujourd’hui installé à Rouen, dans le 76, il peaufine son style et fédère une vraie communauté, fidèle à sa sincérité. Ce qui impressionne, c’est sa capacité à s’adapter, à poser sur n’importe quelle vibe sans jamais perdre sa direction. Compositeur, interprète, passionné jusqu’à la moelle, il ne joue pas un rôle : il vit son art. En attendant son prochain EP, on peut déjà (re)découvrir « Confidence », son projet 5 titres sorti en 2024. Un petit bijou où chaque morceau raconte une facette de l’homme qu’il devient. Et pour les plus curieux, le freestyle « Tome 3 – Chapitre 1 » sur les réseaux vaut largement le détour. Ce n’est que le début, mais on vous prévient : NARKS n’est pas là pour faire de la figuration. Suivez-le de près, la suite pourrait bien devenir essentielle.
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