Pas de détour, pas de maquillage : Rson Boyaks nous balance une vérité nue dans « Mon mari me frappe », un morceau aussi délicat qu’un fil de rasoir. Sur une prod subtile et mélancolique signée Davincii, le rappeur kinois endosse le rôle d’une femme brisée, prisonnière d’un couple toxique. Les mots claquent, les larmes coulent, et la tension monte. « Avant je recevais des câlins, maintenant je reçois des coups de poings », murmure-t-elle, comme une gifle au cœur. Le clip, réalisé avec justesse par Belmundo, évite le piège du sensationnel : il montre sans surenchère, suggère sans édulcorer, et donne à cette confession une portée universelle. Ce n’est plus un simple morceau, c’est un manifeste, un appel au réveil collectif. À travers cette œuvre forte, This is Riviera braque le projecteur sur un artiste qui n’a pas peur de mettre les mots sur l’insupportable.

« Avant je recevais des câlins, maintenant je reçois des coups de poings » Rson Boyaks

RSON BOYAKS - MON MARI ME FRAPPE [Official Video]

De Kinshasa à la scène engagée : l’ascension d’un rappeur sans détour

Rson Boyaks, c’est l’alliance rare entre conscience sociale et exigence artistique. Né à Kinshasa, il grandit dans une ville aussi inspirante que chaotique, où chaque rue est une scène et chaque silence, un message. Auteur-compositeur affûté, il découvre dans le rap bien plus qu’un style : une langue pour dire ce que beaucoup taisent. Après une parenthèse universitaire en Turquie, ce passionné revient au Congo avec une mission claire : parler vrai, là où d’autres détournent le regard.

Porté par une plume sensible et une vision sans concession, il construit une œuvre au service de la vérité. Aujourd’hui, il agit, il écrit, il compose, et surtout, il ne fait aucune concession. Ses textes abordent la société congolaise sans fard, avec un réalisme courageux qui résonne bien au-delà de ses frontières. Une interview exclusive sur sa chaîne YouTube dévoile les coulisses de sa démarche et son regard sur la musique comme outil de transformation. Restez à l’écoute, Rson Boyaks n’a pas dit son dernier mot.

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Passionnée de rédaction musicale, je suis persuadée que la musique est ce lien universel qui rassemble tout le monde. Pleine de curiosité, avec ma plume sincère, je fais découvrir des talents émergents, toujours avec un zeste de fraîcheur et de profondeur.

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