Konbini dans la sauce pour avoir fait du body shaming sur Timothée Yum Yum

Le média s’est fait lyncher sur les réseaux pour un post polémique.

De nos jours, la ligne séparant une information d’un dérapage éditoriale est très fine. C’est comme ça que le média Konbini s’est retrouvé en pleine sauce et dans une sacrée polémique. L’affaire a commencé jeudi dernier lorsqu’un certain Timothée Yum Yum a fait le buzz sur Twitter. Ce dernier étant un serial lover, entretenant des relations amoureuses avec plusieurs filles en même temps. Il avait été épinglé par ses conquêtes sur le réseau et par conséquent, il a été en TT. Jusque-là, rien d’anormal ou qui sorte de l’ordinaire. Mais alors qu’il faisait la une des réseaux sociaux, le média Konbini s’est emparé de l’affaire pour surfer sur la vague, mais de façon maladroite. En effet, Konbini a partagé le 26 décembre sur son compte Instagram une publication à ce sujet titré « Malgré sa laideur, il a fait le braquage du siècle ». En désignant le jeune homme de la sorte et en illustrant le post par une image non floutée de Timothée, le média s’est fait lyncher sur les réseaux sociaux. Ce choix éditorial a créé la polémique, notamment en raison de la contradiction du média qui a toujours prôné des valeurs contre le body shaming, le cyber-harcèlement et toutes formes de discriminations.

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Constatant la polémique autour de son post, le média s’est empressé de supprimer la publication en question le mardi 27 décembre tout en se justifiant : «Le titre choisi était un tweet que nous avons eu tort de citer. Sorti de son contexte, il a participé à une vague de cyber-harcèlement » en ajoutant « ce titre est contre les valeurs que Konbini veut défendre. Tout les jours, nous nous engageons contre le cyber-harcèlement et pour cela, nous devons faire attention à ce que nous postons et relayons, sur chacun de nos réseaux et dans toutes nos publications ». Le média a terminé son thread par des excuses : « aux personnes concernées et blessées par ces propos » tout en promettant « nous veillerons à ce que cela ne se reproduise pas ».

Mais peu importe, le mal a déjà été fait et la réputation du média a été sérieusement entachée.