Venu pour parler de sa décoration, l’artiste se retrouve piégé par l’équipe de Cyril Hanouna…
Ça devait être la semaine de joie pour Francky Vincent… Et pourtant, l’artiste qui a collaboré avec Alkpote se retrouve malgré lui embarqué dans une sacrée polémique autour de l’antisémitisme. Alors qu’il était l’invité de TPMP ce mardi 06 décembre pour parler de sa nomination comme Chevalier des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture, Francky a été embourbé dans un débat qui n’avait aucun lieu d’être.
En effet, tout a bien commencé dans l’émission jusqu’au moment où le chroniqueur Gilles Verdes a pris la parole. Ce dernier contre la nomination de Francky l’interpelle violemment : « Je suis très choqué. Moi, Mr Vincent, ce ne sont pas les paroles qui me gênent. C’est votre adoration pour Dieudonné. Sur la chaîne de Alain Soral, un extrémiste d’extrême-droite, vous avez quand même dit que Dieudonné était votre idole : ‘Je lui voue une admiration inconditionnelle, tout le respect du monde’. Dieudonné est un antisémite, condamné comme tel, comment pouvez-vous dire ça? », ce à quoi l’artiste guadeloupéen de 66 ans répond : « quand j’aime un artiste ou une célébrité, le reste ne me regarde pas ». « Le fait qu’il soit antisémite ne vous regarde pas ?! », a surenchéri Gilles Verdez. « Moi, je suis Antillais. Nous, on est comme ça. On est spontané par rapport à la personne », a rétorqué Francky Vincent, tout en précisant qu’il aimait « l’artiste ».
Gilles Verdez revient à la charge et lui rappelle qu’il avait participé en 2020 au « Bal de la Quenelle ». « Est-ce que vous cautionnez l’antisémitisme de Dieudonné ? », a-t-il lancé à Francky Vincent. « Je ne cautionne rien du tout, je m’arrête à l’homme, celui qui me fait rire et ça ne va pas plus loin », a rétorqué le chanteur, ajoutant que cela ne lui posait aucun problème de s’afficher avec les gens, y compris Dieudonné « je ne suis pas juge pour condamner l’antisémitisme ». « C’est ça le problème, monsieur, c’est pour ça que vous n’auriez jamais dû être nommé chevalier des Arts et des Lettres », a déploré Gilles Verdez.
